Comment était la médecine égyptienne antique?

Comment était la médecine égyptienne antique?

1. Les anciens Égyptiens croyaient que la prière était une solution aux problèmes de santé, mais ils disposaient également de remèdes naturels ou pratiques, tels que les herbes.

2. C’était une société structurée dotée d’outils tels que le langage écrit et les mathématiques, qui leur permettait d’enregistrer et de développer des idées et qui permettait à d’autres d’en tirer des enseignements.

Influences

1. Les anciens Égyptiens pensaient que les dieux, les démons et les esprits jouaient un rôle clé dans la propagation de maladies.

2. Les médecins pensaient que les esprits bloquaient les canaux dans le corps et que cela affectait le fonctionnement du corps. Ils ont cherché des moyens de débloquer ces canaux. Ils ont utilisé une combinaison de prière et de remèdes naturels - ou non spirituels.

3. La plupart des guérisseurs étaient également des prêtres, mais avec le temps, la profession de "docteur en médecine" est apparue.

4. Le fait que les anciens Égyptiens possédaient un système de lettres et de chiffres signifiait qu'ils étaient capables d'enregistrer et de développer des idées et de faire des calculs. La littérature médicale égyptienne documentée est parmi les plus anciennes au monde.

5. Les anciens Égyptiens possédaient une économie et un système de gouvernement organisés, une population établie, des conventions sociales et des lois dûment appliquées. Auparavant, la population locale menait principalement une vie de nomade.

6. Cette stabilité a permis le développement de la recherche médicale.

7. En outre, la société égyptienne antique comportait également des individus relativement riches. Ils pouvaient se payer des soins de santé et avaient également le temps de réfléchir et d’étudier.

8. Les anciens Égyptiens étaient également des commerçants. Ils ont parcouru de longues distances, revenant avec des herbes et des épices de pays lointains.

Recherche et apprentissage

1. La manière dont les anciens Égyptiens préservaient les défunts en tant que momies signifiait qu'ils apprenaient quelque chose sur le fonctionnement du corps humain.

2. Au cours d'un processus, le prêtre-médecin a inséré un long instrument accroché dans la narine et a fracturé l'os mince de l'étui cérébral pour retirer le cerveau.

3. Les rois et les reines de pays lointains ont recherché des médecins égyptiens en raison de leur réputation d'excellence.

La pratique médicale et le papyrus d'Ebers

1. Les archéologues ont trouvé un certain nombre de documents écrits décrivant la pratique médicale de l’Égypte ancienne, y compris le papyrus Ebers.

2. Ce document contient plus de 700 remèdes et formules magiques et d'innombrables incantations visant à repousser les démons pathogènes.

3. Les auteurs les ont probablement écrites vers 1500 av. J.-C., mais le document peut contenir des copies de documents datant de 3400 av. J.-C. Ils font partie des plus anciens documents médicaux conservés.

4. Le parchemin fournit la preuve de procédures scientifiques saines.

5. Les médecins semblent avoir une assez bonne connaissance de la structure osseuse et une certaine connaissance du fonctionnement du cerveau et du foie.

6. Le cœur: Selon le papyrus d’Ebers, le centre de l’approvisionnement en sang du corps est le cœur et chaque coin du corps est relié aux vaisseaux. Le cœur était le point de rencontre des vaisseaux transportant des larmes, de l'urine, du sperme et du sang. Les chercheurs qui ont écrit en 2014 ont décrit la compréhension égyptienne ancienne du système cardiovasculaire comme "étonnamment sophistiquée, sinon précise.

7. Maladie mentale: le document décrit en détail les caractéristiques, les causes et le traitement des troubles mentaux tels que la démence et la dépression. Les anciens Égyptiens semblent avoir considéré les maladies mentales comme une combinaison de canaux bloqués et de l'influence des mauvais esprits et des dieux en colère.

8. Planification familiale: le parchemin contient une section sur le contrôle des naissances, comment savoir si une personne est enceinte et quelques autres problèmes gynécologiques.

9. Il existe également des conseils sur:

10. De plus, il est prouvé que les médecins savaient comment briser des os et traiter les brûlures.

Conseil médical

1. Certaines recommandations formulées par les médecins nous paraissent alors assez judicieuses.

2. Ils ont conseillé aux personnes de se laver et de se raser le corps pour éviter les infections, de bien manger et d'éviter les animaux impurs et le poisson cru.

3. Certains sont toutefois moins familiers. Mettre un tampon de crocodile dans l’entrée du vagin, par exemple, était une méthode de contrôle des naissances. Les gens utilisaient aussi les excréments pour disperser les mauvais esprits.

Dentisterie

1. Les Égyptiens pratiquaient également la dentisterie. Les caries et les caries dentaires semblent avoir été courants.

2. Remèdes inclus:

3. Cependant, ils ne semblent pas avoir extrait de dents.

Magie et religion

1. La vie quotidienne en Égypte impliquait des croyances et la peur de la magie, des dieux, des démons, des esprits pervers, etc. Ils croyaient que les dieux créaient et contrôlaient la vie.

2. Heka était la déesse de la magie et de la médecine, tandis que Bes, un autre dieu, protégeait les femmes pendant la grossesse. Les gens font appel à Serket s'ils ont une morsure de scorpion.

3. Les dieux en colère ou les forces du mal ont causé malchance et désastre. Les gens ont donc utilisé la magie et la religion pour faire face à ces forces et traiter les gens.

4. Les prêtres et les docteurs étaient souvent identiques. De nombreux guérisseurs étaient des prêtres de Sekhmet, une déesse guerrière égyptienne et déesse de la guérison, des malédictions et des menaces.

5. En plus de la science, le traitement impliquait l’utilisation de magie, incantations, amulettes, arômes, offrandes, tatouages ​​et statues.

6. Les rituels et procédures religieux et magiques avaient probablement un puissant effet placebo, ils ont donc peut-être permis de guérir.

Théorie des canaux

1. La "théorie des canaux" est venue de l'observation des agriculteurs qui ont creusé des canaux d'irrigation pour leurs cultures. Il a permis à la médecine de passer de remèdes entièrement spirituels à des remèdes pratiques et naturels.

2. Les médecins ont estimé que, comme pour l'irrigation, les canaux fournissent au corps des voies pour une bonne santé. Si des blocages se produisaient, ils utilisaient des laxatifs pour les débloquer.

3. Le cœur était le centre de 46 canaux, considérés comme des types de tubes.

4. Il est vrai que les veines, les artères et les intestins humains sont des types de tubes. Cependant, les Égyptiens n'ont pas compris que ces chaînes remplissaient des fonctions différentes.

5. Les blocages dans les canaux humains résultaient des actes de Wekhedu, un esprit pervers. Lorsque Wekhedu est venu à la surface du corps, il a montré sous forme de pus.

6. Cette idée que la fonction corporelle jouait un rôle dans la santé était une avancée dans l'histoire de la médecine.

Les canaux et le coeur

1. Les anciens Égyptiens croyaient que le corps consistait en un système de canaux, ou "Metu."

2. Un chercheur a indiqué qu'il pensait que des fluides corporels pourraient pénétrer dans ce système, y compris les selles. Cela aurait un effet négatif et les lavements sont devenus une méthode de traitement importante pour de nombreuses affections, notamment le paludisme et la variole.

3. Le papyrus Ebers note que les vaisseaux vont du cœur aux quatre membres et à toutes les parties du corps.

4. Lorsqu'un médecin, un prêtre Sekmet ou un exorciste place ses mains sur une partie quelconque du corps, il examine le cœur, car tous les vaisseaux proviennent du cœur.

5. La théorie des chaînes considère que:

Chirurgie

1. Les médecins égyptiens ont suivi une formation et peuvent réparer avec succès les fractures et les articulations disloquées.

2. La chirurgie de base, c’est-à-dire les procédures pratiquées près de la surface de la peau ou sur la peau, était une compétence courante, et les médecins savaient coudre efficacement les blessures.

3. Ils utilisaient des bandages et fixaient certains produits végétaux, tels que les feuilles de saule, aux bandages pour traiter l’inflammation.

4. Cependant, ils n’ont pas procédé à une intervention chirurgicale en profondeur, probablement parce qu’il n’y avait ni anesthésie ni antiseptique.

5. La circoncision des bébés garçons était une pratique courante. Il est difficile de dire si la circoncision féminine existait. Il y a une mention, mais cela peut être une traduction erronée.

6. Les chirurgiens disposaient de tout un éventail d’instruments tels que pinces, forceps, cuillères, scies, récipients contenant de l’encens brûlant, des crochets et des couteaux.

7. Les prothèses existaient, mais elles n'étaient probablement pas très pratiques. Les gens peuvent en avoir utilisé pour rendre les personnes décédées plus présentes lors de funérailles ou tout simplement à des fins décoratives.

Blessures et maladies

1. Les médecins égyptiens ont déclaré qu'il existait trois types de blessures:

2. Lésions pouvant être traitées: elles ont été traitées immédiatement.

3. Lésions contestables: le médecin a estimé qu'elles ne mettaient pas la vie en danger et que la personne pouvait survivre sans intervention. Le médecin observerait le patient. S'ils survivaient, le médecin déciderait à temps d'intervenir ou non.

4. Affections incurables: le médecin n’interviendra pas.

5. Les plaintes courantes incluent:

6. Un remède contre les maux de tête, mentionné dans le papyrus Ebers, semble indiquer ce qui suit:

7. Écrasez farine, encens, bois de wa, plante waneb, menthe, corne de cerf, graines de sycomore, plâtre de maçon, graines de zart, eau. Appliquer sur la tête.

8. Un autre remède consiste à utiliser des graines de pavot ou de l'aloès.

9. Les autres conditions et traitements incluent:

10. Le remède contre le rhume était une incantation.

Les premiers concepts de l'homéopathie

1. Certains traitements utilisaient des produits ou des herbes ou des plantes qui ressemblaient à la maladie qu’ils traitaient, une pratique appelée simila similibus, ou similaire, à l’heure actuelle. L’homéopathie suit un principe similaire.En égyptien Parfois, les gens utilisaient des œufs d'autruche pour traiter un crâne fracturé.

Santé publique

1. La propreté était une partie importante de la vie égyptienne et les maisons étaient équipées de bains et de toilettes rudimentaires. L'apparence et l'utilisation du maquillage étaient importantes.

2. L'objectif principal était de répondre aux exigences sociales et religieuses, même si de nombreuses personnes se maquillaient autour des yeux pour les protéger de la maladie.

3. Les gens utilisaient des moustiquaires pendant les mois les plus chauds, que ce soit pour se protéger contre le paludisme et d'autres maladies ou pour éviter les piqûres. Le paludisme était un problème commun.

4. Les prêtres se lavent régulièrement, leurs vêtements et leurs ustensiles. Cela a aidé à protéger leur santé, bien qu'ils l'aient fait pour des raisons religieuses.

5. Il n'y avait pas d'infrastructure de santé publique comme nous le savons aujourd'hui. Il n'y avait pas de système d'égout, de soins médicaux systématiques ou d'hygiène publique.

Le corps médical

1. Les anciens Égyptiens étaient probablement les premiers à avoir un médecin professionnel et c’était une profession respectée.

2. Selon l'Encyclopédie de l'histoire ancienne, ils devaient être alphabétisés et naïfs de corps et d'esprit. Il y avait des médecins partout en Egypte.

3. Hesy-Ra a été le premier à avoir été signalé à un médecin de sexe masculin, en 2700 av. Il était "Chef des dentistes et des médecins" du roi Dioser.

4. Le premier enregistrement d'une femme médecin était probablement Peseshet en 2400 av. J.-C., le superviseur de toutes les femmes médecins, mais il pourrait y avoir eu une femme médecin dès 3000 av.JC]!

5. Les meilleurs médecins travaillaient à la cour royale. Au-dessous d'eux, des inspecteurs superviseraient le travail d'autres médecins. Il y avait des spécialistes, tels que des dentistes, des proctologues, des gastroentérologues et des ophtalmologistes.

6. Un proctologue - ou peut-être celui qui donnait les lavements - était appelé "nery phuyt", ce qui se traduit par "le berger de l'anus", selon un article publié dans le Journal of Vascular Chirurgie.

À emporter

1. Les anciens Égyptiens disposaient de méthodes de médecine sophistiquées associant le surnaturel au naturel, comme les remèdes à base de plantes et la chirurgie.

2. Leurs écrits ont permis à leurs connaissances de se transmettre à travers les âges. Bien qu'elles ne soient pas toujours exactes, certaines de leurs théories et pratiques n'étaient pas très différentes de celles utilisées aujourd'hui.

3. Article révisé en dernier lieu le vendredi 9 novembre 2018. Visitez notre page catégorie Étudiants en médecine / Formation pour connaître les dernières actualités sur ce sujet ou inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les dernières mises à jour concernant les étudiants en médecine / Formation.Toutes les références sont disponibles dans l'onglet Références.

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